Pas moins de 160 des 192 travailleurs-ses de l’usine de fabrication de sacs en plastiques Paper Bags, implantée dans la zone franche togolaise à Tabligbo, ont été licencié-e-s.
Leur tort ? Avoir osé revendiquer de meilleures conditions de travail : la signature d’un contrat de travail écrit, leur déclaration à la sécurité sociale, des équipements de protection adaptés, l’augmentation de leurs salaires, le respect des heures de travail et le droit aux congés payés.
Mais loin de répondre aux revendications légitimes des employé-e-s, la filiale de l’entreprise indienne WACEM refuse le dialogue et licencie à tour de bras.
On n’a pas le temps de s’asseoir (…) tout le travail s’effectue debout. On souffre de maux de reins, de tête, de ventre, de problèmes respiratoires à cause du gaz et de la poussière dégagée par les machines (…) Les accidents de travail ne sont pas pris en charge et ils se comptent par milliers, (…) les gens sont purement et simplement licenciés… » explique un travailleur de Paper Bags.
Aidons-les à faire entendre leur voix en réclamant du gouvernement togolais qu’il fasse de la zone franche togolaise une zone d’emploi favorable aux travailleurs togolais et pas aux intérêts privés des multinationales.